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Auteur : Chimaki Kuori feat. Masami Kurumada

Année de première publication au Japon : 2013

Date de sortie en France : Février 2015

Nombre de tomes : 4 au Japon (en cours), 1 en France (en cours)

Genre : Shonen , Nekketsu, Shojo ?

Éditeur japonais : Akita

Éditeur français : Kurokawa

Synopsis :

Après la bataille fratricide du Sanctuaire, Seiya et les Saints de Bronze sont toujours en pleine convalescence. Saori Kido alias Athena reprend petit à petit le cours de sa vie et décide de retourner au Lycée de la fondation Graad. En parallèle la jeune Shôko part à la recherche de sa soeur Kyôko disparue depuis qu’elle s’est inscrite dans cette fameuse académie, en s’y rendant en personne. C’est à ce moment que décide d’apparaitre la Déesse de la Discorde Eris dans le seul but (surprenant) est de défier la déesse Athéna. Cependant, sans sa garde rapprochée de Saints, comment Saori Kido va t-elle pouvoir se défendre ? Qui sont ces mystérieuses « Saintia » qui font également leur apparition ?

Mon avis :

Sailor Seiya ?

Depuis que Saint Seiya a découvert à nouveau la lumière en 2002 à l’occasion de la reprise de la partie Hadès en animé, jusque là inédite , c’est tout un revival de figurines, spin off , films et autres dérivés qui sont apparus sur le marché avec l’appui de Masami Kurumada et de Bandai. Certains titres sont de qualité comme Lost Canvas, d’autres un peu moins réussi avec Episode G.

Je vais être clair, en tant que grand fan de la saga, ce qui m’agace un peu dans ces spin off ce n’est pas leur parti pris ou leur thème, c’est le manque de cohérence de certains passages avec l’oeuvre canonique. Cela a pour défaut de ne pas rendre l’immersion totale dans chacune de ces nouvelles oeuvres ce qui est dommage. Ce n’est malheureusement pas cet ouvrage qui va changer cette donne. Un exemple : dans le manga Saint Seiya original, les femmes « Saints » renoncent à leur féminité en portant un masque, ce qui donne un cachet intriguant et mystérieux. En effet car si un homme voit une femme « Saint » sans son masque, elle n’a d’autre choix que de le tuer, ou de l’aimer. Cruel Dilemme ? Et bien non puisque dans ce manga les fameuses « Saintia » n’en portent pas ! Les Saintia étant une garde féminine d’Athéna qui apparait logiquement au beau milieu de la série, et dont nous n’en avions jamais eu la connaissance auparavant. Curieux , non ?

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Météores de Pégase + Nekketsu + Shojo = Voici le résumé de cette page. Elles sont pas belles ces petites fleurs, non ?

 

Mettons des œillères, et analysons donc d’un autre point de vue ce manga. Le scénario autour d’Eris, qui n’est autre qu’ une resucée du film de 1987 … Non ! reprenons…

Question scénario , nous sommes dans du grand classique. Shôko en intégrant le lycée de la fondation Graad découvre l’existence des Saintia et par là même son cosmos, se prépare en rentrer en guerre contre la déesse de la discorde. Pas de doute on est dans du pur shonen, et ça marche pas trop mal ! Le manga est dans l’ensemble bien dessiné, dynamique, respectueux du design de la série 1986 en intégrant ses codes : les taches de sang en bas de pages lors des attaques) , ou encore le design des armures spécifique au manga et non à l’animé. On sent également la patte féminine de l’auteur avec cette double page hallucinante du météore d’ equuleus avec ces fleurs type Shojo ! Un peu d’innovation dans Saint Seiya, ça ne fait pas de mal finalement. Enfin, le design des ennemies est assez réussi dans l’ensemble et c’est original. On croirait presque voir des adversaires sortis tout droit de Sailor Moon.

Bref, ce manga se laisse lire d’une traite et hormis les défauts « fan service » énoncés plus haut, nous avons droit ici à un ouvrage tout à fait sympathique, classique mais intéressant. Cette relecture moderne d’un passage oublié de la mythologie de Saint Seiya est une lecture honnête pour tout fan de shonen.

L’adaptation française de Kurokawa est bonne dans l’ensemble avec une belle couverture légèrement argentée et quelques pages couleurs, hormis la coquille de la traduction « guerre galactique » ou lieu de « Galaxian Wars ». C’est quand même plus stylé ainsi, non ?

Le manga en est à 4 tomes au Japon et je reste assez curieux de voir comment l’auteure va poursuivre le récit. Enflammez votre cosmos jeunes chevaliers, peut être tenons nous là une belle série de l’univers étendu de Saint Seiya ?

 

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