Oyez, oyez braves gens ! Le messie est arrivé ! Le messie ? Mais quel messie ? Le messie de la Carddass, bien entendu ! Dix-neuf ans après, les Carddass Dragon Ball héritent d’une suite bien méritée, après moult péripéties ! Des rééditions, des rééditions et encore des rééditions ! Des rééditions à tire-larigot, des rééditions en veux-tu en voilà. Des rééditions qui n’arrivent jamais à leur terme. Classique, chez Bandai ! Et comme notre fabricant de jouets (et surtout de cartes) favori ne fait jamais rien comme tout le monde (surtout en ce qui concerne les Carddass Dragon Ball), voilà qu’après une sélection de cartes de la part 1 à la part 14 qui garde la numérotation d’origine (les Carddass Snack en 2006 et 2007), une réédition complète des huit premières parts (les Carddass Complete Box en 2008 et 2009) et une sélection de cartes des huit premières parts avec une nouvelle numérotation (les Carddass Fukkoku Edition en 2015), on passe aux parts 31 et 32 ! Cela veut dire qu’alors que les parts 15 à 30 n’ont jamais obtenu de réédition, Bandai trouve ça logique de sauter seize parts ! Et bien je dois vous dire que j’aime cette logique ! Dix-neuf ans sans nouveautés (je parle bien sûr des Carddass classiques, je mets de côté tout ce qui est Card Game, etc.), ça faisait long ! Bref, enfin des nouvelles cartes à se mettre sous la dent, et je dois l’avouer : je suis ra-vi !
Cette Complete Box fait partie de la campagne revival des Carddass que Bandai a lancée en novembre 2015, avec les rééditions des Carddass SD Gundam, Sailor Moon et Dragon Ball. Uniquement disponible sur le site Premium de Bandai, il s’agit d’un produit à la diffusion limitée, et qui va voir à coup sûr son prix exploser sur les marchés parallèles. Cette Complete Box contient deux sets de cartes, les parts 31 et 32, une carte bonus, un scouter pour lire les pouvoirs cachés sur les cartes, un classeur et un livret.
Tous les visuels sont tirés de la série animée Dragon Ball Super. Cette série a donc droit à ses propres Carddass, tout comme Dragon Ball GT à l’époque. En fait, c’est carrément logique. Il n’y a pas eu de nouveauté dans l’histoire de Dragon Ball entre-temps, à part deux OAVs et deux films qui, il est vrai, n’ont pas le même impact qu’une série longue. Comme Dragon Ball Super semble être une série qui va durer longtemps (on en est déjà à plus de quarante épisodes), il n’est pas invraisemblable de penser que d’autres parts sortiront, mais pas forcément en Complete Box.
Le classeur a de la gueule. Un classeur prisme ! Ça brille au recto, ça brille au verso, et ça brille même au dos ! C’est juste magnifique. C’est mon premier classeur prisme (je n’ai pas la chance de posséder l’un des quatre Carddass Station prismes limités sortis en 1994) et franchement, ça déboîte !
Les huit feuillets fournis avec le classeur correspondent exactement au nombre de cartes de la Complete Box (sans la carte bonus et le scouter, sept feuillets auraient même été suffisants). Il s’agit de feuillets de six emplacements, au format paysage. Comme pour ceux des Carddass Station, les emplacements sont présents des deux côtés, mais les rabats au-dessus de chaque rangée sont beaucoup plus pratiques que ceux de leurs ancêtres des années 1990 : ils sont libres sur les deux extrêmités, ce qui permet la manipulation sans risquer d’abîmer soit les cartes, soit les feuillets. En bref, ces feuilles sont parfaites ! Après, si je veux chipoter, je peux dire que les cartes ne sont pas toutes au format paysage, ce qui fait que nous avons des cartes verticales qui sont allongées dans le classeur. Mais de toute façon il n’existe aucune solution parfaite pour ce cas de figure, à moins de donner la même orientation à toutes les cartes, mais c’est mieux que Bandai ait pris la liberté d’adapter le format aux visuels, pour ne pas être bridés dans la création.
La composition des parts est classique : six prismes et trente-six regulars. Parmi les prismes de la part 31, on peut remarquer la première apparition de la bande de Pilaf en prisme ! Ça fait toujours plaisir. Pour ce qui est des visuels des cartes des deux parts, n’ayant vu que le premier épisode de Dragon Ball Super, je n’ai pas grand chose à dire dessus, à part le fait que je les trouve très réussis. Ils sont assez variés (il y a des scènes de combat, des scènes de vie, des cartes avec uniquement un personnage) et même s’il ne s’agit que de screenshots pour les regulars, comme il s’agit de screenshots d’épisodes faits en HD à l’ordinateur, ils sont assez propres. Tous ne sont pas parfaits, mais je suis très satisfait dans la globalité.
Au niveau du matériau utilisé pour les cartes, c’est assez incroyable. Le toucher des Carddass d’époque est de retour ! Je ne sais pas ce que Bandai a fait pour les Carddass Fukkoku Selection et leur rendu assez déroutant, mais là je retrouve bien mes Carddass chéries. Bandai n’a pas oublié les foil marks, assez proches dans leur composition de celles des seize premières parts de Carddass. Ça fait plaisir, après trois parts de Carddass GT sur lesquelles ils n’ont pas pris la peine d’en placer des véritables. La zone de pouvoir caché, quant à elle, est de retour, après avoir été lâchement abandonnée lors du passage à la maquette « new gen » dans la part 17. Pour ce qui est de la force de la carte, Bandai effectue un retour aux BP, après un passage aux DP dans la part 10. Si l’organisation et la forme des éléments sur les cartes diffèrent de que Bandai faisait il y a vingt ans, ce n’est pas dérangeant, parce que la firme nous a habitués à ces changements à chaque mise à jour de la maquette.
Le recto des cartes n’est pas le seul hommage fait par Bandai à la première version des Carddass Dragon Ball. La composition des éléments du verso, ainsi que la couleur du fond rappellent beaucoup les dos des Carddass parts 1 à 16. Comme pour le recto, les éléments ne sont pas exactement identiques, il y a une évolution de la maquette (l’élément le plus flagrant est le kanji central qui est entouré d’un cercle au lieu du carré classique). Comme me l’a fait remarquer mon ami SSK, la numérotation générale est absente du dos. Pour moi, comme le dos fait référence à celui de la première partie des Carddass, qui ne présentait pas de numérotation générale car il s’agissait de la première partie (Bandai ne pouvait pas savoir qu’ils allaient ensuite recommencer la numérotation à zéro), il est logique de ne pas la retrouver.
Je n’ai pas grand chose à dire à propos de la carte bonus incluse dans la Complete Box. L’illustration reprend celle de la box elle-même. Cependant, deux éléments sur cette carte sont à remarquer. Déjà, le texte du bas, « DB CARDDASS RESURRECTION » qui, comme le nouveau logo adopté par Bandai pour le revival des Carddass Dragon Ball, reprend le logo présent sur les mangas originaux, mais avec les couleurs qu’adopte la première part des Visual Adventure (les couleurs sont inversées par rapport à celles présentes sur les cartes de cette série historique et même si ce sont les couleurs du logo de Dragon Ball Z, j’ai envie de croire qu’il y a là une référence voulue). Ensuite, le second élément remarquable est le numéro de la carte : SP-1. S’ils ont pris la peine de mettre un « 1 », c’est qu’il est possible qu’il y en ait d’autres. Sinon, la carte aurait simplement pu se voir attribuer le numéro « SP » simple.
Je vais conclure en disant que j’ai adoré cette Complete Box. C’est fou, mais je ne vois aucun point négatif, alors que d’habitude, je suis quand même assez difficile à satisfaire quand il s’agit de nouvelles Carddass. Chapeau Bandai, vous avez fait du beau boulot, continuez comme ça !
Comment faire pour commander la box
Salut Trunks34 !
La box était en précommande sur le site de Bandai Premium en fin d’année 2015. Elle était limitée, maintenant pour l’avoir, ça sera sur eBay ou sur Yahoo Auctions, à un prix bien plus élevé qu’à l’origine.
Bonne chance dans ta recherche 🙂
bonjours comment faire pour avoir un box ?
Salut ! Aujourd’hui pour trouver la box il ne reste qu’eBay et Yahoo Japan.
merci