À la fin des années 1990, Bandai, voyant l’essoufflement des Carddass classiques, portées par des licences qui ont fait les beaux jours de la décennie mais pour lesquelles l’intérêt du public commence à réduire, et avant le tournant des Card Game dans les années 2000, lance en 1996 les Carddass Masters, des cartes au format trading card américain, qui sont un succès immédiat. Forte de cette innovation et portée par de nouvelles licences liées à l’électronique et aux jeux vidéo et plus accessibles aux enfants, l’entreprise japonaise va lancer un nouveau produit, des planches d’autocollants aux couleurs pastel destinées aux plus jeunes. Et pour le mode de distribution, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Bandai possède déjà un réseau de vending machines très étendu qui occupe la totalité du territoire nippon. Vous avez tapé dans le mille, on va faire des planches de stickers… au format Carddass ! Cependant, à nouveau public et nouveau concept, nouveau nom ! Comme ce ne sont plus à proprement parler des cartes mais des planches de stickers, on va les appeler Sealdass ! C’est ainsi qu’en 1997 naît cette nouvelle collection qui, même si elle n’atteindra jamais l’engouement qui entoure sa grande sœur, fera son petit bonhomme de chemin.
Comme la cohabitation n’est pas bannie chez Bandai, les licences ayant eu droit à des Carddass et des Sealdass à la même époque ont même des Carddass Station qui présentent les deux logos, comme les Carddass Station Pocket Monsters !
Il existe malheureusement très peu de sources au sujet des Sealdass, il est difficile d’en savoir plus sur cette collection. Selon moi, les deux licences les plus emblématiques (et sûrement les deux premières à avoir eu droit à leurs planches d’autocollants) sont Pocket Monsters et Tamagotchi.
Tamagotchi… mais alors… mais… oui ?!
Effectivement ! Les Sealdass Tamagotchi ont été distribués en France ! Dans les Carddass françaises Tamagotchi, les trente-six cartes regulars sont accompagnées de dix-huit planches d’autocollants qui sont des traductions de la part 1 des Sealdass japonaises. Bandai France ne s’est pas embêté et a tout mis sous la marque Carddass. Et ils ont bien fait ! Il y a eu en tout vingt-quatre parts de Carddass sorties en France (dix-neuf rien que pour Dragon Ball, deux pour Donkey Kong Country et une pour Sailor Moon, Tamagotchi et Super Mario 64). Ils n’allaient pas tout compliquer alors que leur catalogue était peu développé.
À noter qu’il existe également des Carddass recouvertes d’une planche de stickers (les Jumbo Carddass Dragon Ball GT, Tamagotchi, Super Mario 64 et Mario Kart 64 sont comme ça, je ne sais pas s’il y en a d’autres). Là, techniquement, on reste dans les Carddass, vu que ce ne sont pas de simples planches de stickers, mais plutôt des Jumbo Carddass recouvertes d’une planche de stickers qui, une fois décollée, dévoile une carte. Et là encore, on a eu une traduction française pour les Jumbo Carddass Super Mario 64. On a quand même été bien lotis en France, non ?
Voilà pour ce court article sur cette collection Bandai peu connue, qui a tout pour nous séduire et intégrer nos classeurs (en tout cas elle en a le format !).
Merci pour cet article 😉
J’ai croisé des Dr Slump (18), des Midori no Makibaō (18), et des Doraemon (18)
Les Pocket Monster ont l’air d’avoir 3 part de 12 cartes chacune (Orange Islands – Fancy Graffiti – Stitch Touch)
Merci pour les infos ! En effet on est sur des petites parts, fait pour les enfants ?
« Fancy Graffiti » ça c’est le genre de nom de part qui me fait envie.
Je viens de voir que Pokémon à eu droit également à 4 autres part de Sealdass pour un total de 186 cartes.
Elles vont avec le classeur blanc que tu présentes