Auteur : MORISHIGE
Année de première publication au Japon : 2000
Date de sortie en France : 14 avril 2005
Nombre de tomes : 14
Éditeur japonais : Akita Shoten
Éditeur français : Taifu
Synopsis :
Tarō Hanaukyō est un collégien qui vient de perdre sa mère. Cette dernière, sur son lit de mort, lui révèle l’existence de son grand-père, et lui demande d’aller vivre chez lui. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il est l’héritier de l’une des deux familles les plus riches du Japon. Lorsqu’il arrive chez son grand-père, il se retrouve face à un immense château, qui s’avère être la résidence familiale. Son aïeul est absent, mais il y a tout de même du monde pour l’accueillir : l’armée de soubrettes au service de sa famille. Tarō apprend à vivre avec un régiment de jolies jeunes femmes pulpeuses à son service, mais celui qui commande n’est pas toujours celui qu’on croit.
Mon avis :
Ai-je perdu mon temps à lire ce volume ? Pas vraiment, parce que ça m’aura permis de préparer ma première critique sur ce site. Ai-je frôlé le vide astral ? Oui et non. Enfin, c’est ce que je pensais au début, avec un ado qui se retrouve avec un escadron de jolies soubrettes à ses ordres. Comment tenir plus de deux, voire trois chapitres avec ça ? À moins de franchir le pas du hentai, bien sûr. Et à la fin aussi, j’ai eu l’impression de frôler le vide astral. Et au milieu, alors ? Au milieu, l’auteur s’est fait la même réflexion que moi. Et qu’est-ce qu’on fait quand on se rend compte que notre histoire fonce droit vers un mur ? On essaie de meubler. Dans ce volume, il y a deux meublages évidents. Et oui, je vais vous les énoncer, de toute façon si vous ne vouliez pas être spoilé, vous n’iriez pas lire une critique aussi poussée que la mienne. Bon alors, premier meublage : l’apparition d’une rivale. Et oui ! C’est le meublage officiel des œuvres de fiction. Quand on ne sait pas quoi raconter, on fait intervenir un rival. Et ici, qui est le rival, et surtout, de qui est-il le rival ? Dans le synopsis, j’ai évoqué le fait que Tarō était l’héritier de l’une des deux familles les plus riches du Japon. Son rival, ou plutôt sa rivale, est l’héritière de l’autre famille. Et elle ne fait rien d’autre que montrer qu’elle est trop cool comme riche. Elle se déplace en ballon dirigieable et elle possède un croiseur. Rien de bien intéressant. Et le deuxième meublage apparaît à la fin du volume, avec l’introduction d’une nouvelle soubrette, la responsable de la sécurité de la maison. Elle est beaucoup moins soumise que les autres soubrettes, et elle ose s’opposer à son patron. Mais j’ai l’impression qu’au bout de quelques pages, cet apport est déjà retombé.
Sinon, il y a un embryon d’histoire d’amour entre Tarō et la chef des soubrettes. Mais ça m’étonnerait que ça se concrétise. Il y a aussi de l’humour. Enfin, un peu. Tarō va au collège, et il y rencontre un mec à l’accent pas possible qui a décidé qu’il était son meilleur pote. Lui, il est un peu rigolo. Enfin un petit peu, quoi…
Je suis quand même déçu. Enfin, non pas que les points précédents soient positifs, mais ça a un rapport avec ce qui m’a fait acheter ce manga. Il fait partie de la collection Ecchi de Taifu. Et qui dit ecchi, dit érotisme. Mais non, rien. Ni vraiment dans les situations, ni dans les dessins. Quelques culottes par-ci, par-là, deux, trois tétons, mais rien de plus. Pour moi, c’est plus un shōnen pantsu qu’un manga ecchi.
Enfin bon, n’achetez pas ce manga, sauf si vous le trouvez à 1,40€ le tome comme moi. J’ai pris les trois premiers, il m’en reste encore deux. J’ai fini le premier tome, c’est bon signe quand même !
PS : vous aurez quand même remarqué le joli jeu de mots qui compose le titre !