On s’était laissés il y a près d’un an et demi, lorsque Bandai avait sorti, le 25 mars 2016, une Complete Box. Mais pas n’importe quelle Complete Box. La suite des Carddass Dragon Ball. Les parts 31 et 32 de la série qui, en septembre 1997, s’était terminée à la part 30. Et voilà que, le 18 août 2017, une nouvelle Complete Box sort, pour 8 510 JPY. Le contenu ? Les parts 33 et 34.
Bandai ne s’arrête pas en si bon chemin et continue sur sa lancée de fin 2015, qui a commencé par la réédition des premières parts de Carddass, suivie des nouvelles parts. Il y a eu 17 mois entre les parts 31 et 32 et les parts 33 et 34. Aucun problème, tant que Bandai n’abandonne pas sa dynamique ! Pour une fois que Bandai ne relâche pas ses efforts en ce qui concerne les Carddass vintage Dragon Ball, on ne va pas se plaindre.
Alors, quelles sont les nouveautés ? Quelles différences y a-t-il entre les deux Complete Box ? C’est ce que je vais essayer de relever dans cet article.
Il y a deux différences majeures :
- Il n’y pas de carte spéciale ;
- Il y a deux displays.
Est-ce que les displays remplacent la carte spéciale ? Je ne sais pas. En tout cas, le numéro « SP-1 » de la carte spéciale de la première Complete Box appelait d’autres cartes spéciales. Tant pis, on a les displays ! OK, mais ils ne sont même pas prismes (pas grave, ce n’est qu’un détail), et il n’y a pas de feuille pour display dans le classeur. Ça, c’est un peu plus problématique. Du coup, les displays restent dans le coffret. Et ne me dites pas que Bandai n’a plus fabriqué de feuillets mono-poche depuis les feuillets pour Jumbo dans les années 90 : le Knight Gundam Carddass Quest official card binder set contient deux feuillets format display (j’espère revenir sur le sujet dans quelques mois). Pour revenir à la carte SP, il faut garder à l’esprit qu’elle est aussi rare que la moindre regular de la première Complete Box. À la limite dans les Complete Box rééditions je comprends, parce que les cartes spéciales sont créées pour l’occasion et sont de vraies nouveautés. Mais là, toutes les cartes sont nouvelles, donc « carte SP » c’est très trompeur, et je préfère avoir des displays, ce qui est vraiment original, plutôt qu’une carte spéciale pas vraiment spéciale.
Sinon, pour les éléments que l’on retrouve aussi bien dans la Complete Box parts 31 & 32 que dans celle parts 33 & 34, nous avons :
- La numérotation qui recommence à zéro ;
- Le dos qui ne reprend pas la numérotation totale depuis la première part de 1988.
Et bien je dois vous dire que je trouve ça nul. Je comprends que pour la part 31, on soit retournés à zéro dans la numérotation. À chaque changement d’époque, Bandai a recommencé la numérotation. Mais qu’entre les parts 31 et 32 et les parts 33 et 34, la numérotation recommence, alors que les cartes ont la même maquette et qu’il s’agit toujours de Dragon Ball Super, quel est l’intérêt, à part dissocier les deux paires de parts ? Au final, ce ne sont pas quatre parts à la suite, mais deux Complete Box qui se suivent. Peut-être Bandai a-t-il agi ainsi car ne sachant pas s’il allait y avoir d’autres Carddass ensuite. Ils ont préféré sortir des one shots plutôt qu’une série au long cours.
Pour ce qui est du total absent du dos, je prends ça comme un manque de respect envers les Carddass historiques (qui à peu près rattrapé par certains clins d’œil, voir plus bas).
Parlons des visuels des cartes. Certains ont été déçus, les trouvant mal réalisés. Pour ma part, je trouve qu’ils passent plutôt pas mal : sachant que c’est du Dragon Ball Super à la base, on ne peut pas demander aux illustrations des cartes d’être plus belles que la série.
On va finir les points négatifs avec le format des cartes. Comme à l’époque, les Carddass Dragon Ball mêlent cartes au format paysage et cartes au format portrait. Ici, les douze prismes sont au format portrait. Cependant, les feuillets du classeur sont tous au format paysage. Du coup, ça ne rend pas bien du tout. Comme quoi, un classeur qui rend bien ou mal ne dépend que de peu de choses (voir les feuilles magnifiques des Carddass Ultimate Battle SD Gundam, qui, avec uniquement des cartes au format paysage sont du plus bel effet).
On va passer aux points positifs, qui, malgré tout, sont les plus importants :
- Le classeur prisme, c’est toujours aussi beau ;
- C’est génial d’avoir des displays, surtout que celui de la part 33 place une clin d’œil à celui de la part 8 ;
- Certaines prismes font également écho à des prismes d’époque ;
- Et puis on ne va pas se le cacher, continuer d’avoir des Carddass Dragon Ball, qui plus est continuant la série principale, c’est exceptionnel. Merci Bandai.
Le livret, quant à lui, présente le calendrier de parution des Carddass, de 1988 à 2017. Même si l’info était déjà trouvable sur Internet, c’est quand même hyper intéressant. Il explique également les règles du jeu et présente les clins d’œil au passé des Carddass qu’on trouve sur certaines cartes et le display part 33 :
Au final, malgré les défauts énoncés plus haut (qui ne sont que des détails relevés par un geek extrême de la Carddass), c’est une très bonne Complete Box. Si vous pouvez l’obtenir, n’hésitez pas.
Que Bandai continue à sortir des Carddass Dragon Ball de type vintage, je ne demande que ça !
À plus les petits amis !
Quelques images supplémentaires :
J’aime beaucoup cet esprit positif que tu arrives à dégager. Moi je n’y arrive pas… Mais Bandai a bien raison puisqu’au final on continuera tous d’acheter leurs box, moi le premier !