Salut tout le monde !
En tant que collectionneur, on vit beaucoup dans le passé. Pas uniquement parce que les objets d’une collection sont anciens (même pour ceux qui collectionnent des objets actuels, il y a bien un moment où la récence s’amenuise), mais aussi parce qu’une collection est composée de moments-clés, d’acquisitions, d’événements heureux et de déceptions qui forment, une fois assemblés, l’histoire de notre collection, mais aussi notre propre histoire de collectionneur.
C’est ainsi que je commence une nouvelle série d’articles dans lesquels je présenterai une réception de cartes qui m’a marqué. Commençons avec le 24 novembre 2010 !
Remettons-nous dans le contexte. C’est un peu plus d’un mois après l’IRL 2, mais c’est surtout l’année où j’ai commencé à m’intéresser aux cartes de licences autres que Dragon Ball. Si, à l’époque, les cartes Dragon Ball étaient encore peu chères, il y avait déjà des choses m’étaient inaccessibles (même si aujourd’hui, avec le recul, j’ai conscience que les prix n’étaient pas si élevés), entre mon statut d’étudiant et mes quelques mois de job étudiant en tant que facteur, je ne pouvais pas me permettre trop de folies. Mais c’est quand même lors de cette année 2010 que j’ai pu faire un très grand pas dans ma collection de cartes Dragon Ball, mais pas que. Les cartes d’autres licences, à côté, c’était un énorme bol d’air frais : les prix étaient dérisoires, il y avait beaucoup de choix sur eBay et, surtout, je n’avais absolument aucune concurrence. Voir les prix rester faibles et être le seul sur une licence, chose qui est toujours très importante pour moi, c’était un bonheur incroyable. Cette année-là, grâce aux différentes excursions dans les boutiques parisiennes, je suis tombé sur des cartes d’autres mangas, des cartes qui ne m’avaient jamais intéressées et qui, tout à coup, en les voyant devant moi, je ne pouvais que craquer. J’ai ensuite fait des commandes de différents sets sur eBay. Puis vint ce mois de novembre, où j’ai fait l’acquisition d’un objet qui est toujours l’une des pièces maîtresses de ma collection.
Trève de bavardages, passons à la photo (qui est d’époque) :
Voilà. Ce n’est pas un lot, les trois objets ont été commandés séparément : une booster box Carddass françaises Donkey Kong part 1 neuve sous blister, un mini album de la même collection et une prisme de cette part. Je ne sais plus à combien j’ai eu l’album (très peu cher, j’imagine), en tout cas la box m’est revenue à 30 euros frais de port compris, en enchère sur eBay. La prisme, quant à elle, m’a coûté cinq euros sur Priceminister. Je l’avais prise pour m’avancer dans la collection (je n’en avais aucune auparavant), au cas où elle manquerait dans la box. Et, par chance, j’ai obtenu la dernière prisme qu’il me manquait dans le vingtième booster, ce qui veut dire que… eh oui, il me reste dix boosters neufs ! Un sacré coup de chance, et c’est surtout une excellente idée d’avoir pensé à prendre une prisme à côté, au cas où.
Les Carddass françaises Donkey Kong étaient déjà très rares à l’époque, aujourd’hui encore plus. Cependant, je ne pourrais pas dire que ce genre d’affaires ne peut pas exister aujourd’hui : les Carddass sont toujours mère de surprise ! Le vendeur avait récupéré la box dans le stock d’un vieux magasin de jouets. Plus le temps passe et plus la probabilité que cela arrive diminue, mais ne perdons jamais espoir ! La seule différence entre aujourd’hui et il y a dix ans, c’est que maintenant il y aurait plus de concurrence sur l’enchère. Quelle époque dorée 2010 quand même…
Cette box fut la première de ma collection Carddass France, le début d’une belle aventure… qui est loin d’être terminée !
J’espère que cette rétro-réception vous aura permis de quitter 2020 quelques instants pour revenir à une époque d’insouciance, en tout cas, cela a été le cas pour moi !
À bientôt pour un autre souvenir de réception !
Super acquisition. Que j’aimerai remonter le temps pour vivre ses moments 🙂