Sorti en janvier 2016, le troisième volume des Carddass Quest Knight Gundam, sous-titré Algus Kishidan (アルガス騎士団), présente plusieurs particularités qui le distingue de ses grands frères. Plutôt que de faire une review calquée sur les précédentes, je vais axer mon discours sur ces éléments distinctifs.
Cette fois-ci, la box est verte ! Le vert est la couleur de ce volume 3, il se retrouve également au dos des cartes :
Mais passons, le plus important est ailleurs : il est dans la composition de la part. Ce n’est pas une surprise, ce n’est pas une nouveauté de ces rééditions, et j’en ai même parlé dans l’article sur le volume 2 des Carddass Quest : on passe de 42 cartes pour les deux premières parts à 44 pour la troisième (dans la numérotation classique, sans compter les NEW). Quelles sont les deux cartes supplémentaires ? Deux regs pour avoir une composition à la Super Battle (6 prismes + 38 regs) ? Non, non, ce sont deux prismes qui ont été ajoutées ! Et oui, des parts à huit prismes, c’est du jamais vu chez Bandai (à part les Carddass Gaiden donc, qui sont les versions originales des Carddass Quest). La première question que l’on est en droit de se poser : avec deux prismes de plus, est-ce que le full set est plus difficile à atteindre ? Réponse : non. En deux box, j’ai le full set, accompagné d’un full set classique (prismes et regs) et de deux NEW en double. Soit le même résultat que dans les box des volumes précédents. Les deux prismes supplémentaires n’ont fait que remplacer des prismes qui étaient en triple, on peut être soulagés.
Deuxième nouveauté (qui, encore une fois, n’est pas relative uniquement aux rééditions) : l’arrivée des foil marks. En 1990, Bandai découvre les foil marks et les utilise sur sa dernière série de Carddass SD Gundam, les Carddass Gaiden, avant de les intégrer aux Carddass Dragon Ball en juillet de cette même année. Ça peut sembler être un détail, mais qu’est-ce qui nous vient en premier à l’esprit quand on pense aux Carddass ? La bande fléchée et la foil mark. C’est l’un des éléments constitutifs des Carddass, l’un de ses symboles forts qui fait son apparition. Dans cette réédition, les foil marks sont identiques à celles d’époque, en reprenant deux effets brillants classiques des foil marks, l’effet pixel et l’effet cristal.
Il y a huit foil marks différentes. Pour certaines d’entre elles, j’ai un peu de mal à déterminer ce qu’elles représentent. Il y a la licorne, le lion qui combat, les épées qui se croisent, l’étoile. J’ai du mal à voir ce que représentent les quatre autres.
Les parts de Carddass Quest (et donc les Carddass Gaiden aussi) sont séparées en trois parties (du moins pour les trois premières parts) : les cartes de la Fédération (les gentils), les cartes de Zeon (les méchants) et les cartes accessoires. Elles sont classées dans cet ordre-là, et les parties sont reconnaissables grâce à l’icône placée dans le coin bas gauche des cartes :
Pour ce qui est des cartes accessoires, elles n’ont pas d’icône. Pourquoi je parle de ça ? Parce que, justement, dans cette part, il y a une petite différence. Après les cartes accessoires qui clôturent la part, il y a une carte de la Fédération. Elle représente Knight Alex en mauvaise posture. Son corps a l’air d’être emprisonné dans un roc. Il est en sueur, et une ombre maléfique semble planer sur lui. La dernière carte de la part n’annonce rien de bon, et le dénouement approche, dans la part suivante.
Les cartes NEW, quant à elles, sont toujours aussi belles. Les trois premières mettent chacune en scène un personnage avec son stand derrière lui. Les trois autres sont des visuels orgie de personnages.
Encore une fois, Bandai nous gratifie d’une excellente sortie. Au niveau qualité matérielle, on reste dans les standards introduits depuis le lancement de ces rééditions. Pour ce qui est des visuels, les cartes de la part classique restent dans le même esprit que les parts précédentes. Quant aux NEW, elles deviennent de plus en plus belles, tout en réussissant à se renouveler à chaque volume.
Toujours que du bonheur avec cette série !
Les cartes sont à voir sur Anime Collection, et la vidéo de l’unboxing est dispo sur YouTube.