Parmi les innombrables séries de cartes et goodies en commun entre plusieurs licences (ici Dragon Ball, SD Gundam et d’autres encore), il y a, évidemment, les Super Barcode Wars. Ce jeu, ancêtre des Data Carddass et des Dragon Ball Heroes et cousin du LSI Game et du Datach Joint ROM System, nous permet d’intéragir sur un jeu électronique portable en scannant le code-barres au dos des cartes compatibles. Focus sur les trois principaux sets produits pour la licence SD Gundam.
À noter que je ne vais pas utiliser le terme Carddass pour parler de ces cartes, vu que techniquement elles n’en sont pas, n’ayant pas été distribuées en Vending Machine.
Le premier set, sorti en 1992, contient la console, un set de soixante-quatre cartes, un plateau de jeu et quatre pions (sous la forme de quatre petites figurines noires).
Les cartes reprennent la maquette des Carddass Gaiden. Elles sont vraiment dans le même esprit que cette collection de Carddass. Comme pour les autres séries de Barcode, il y a deux blank cards, qui sont à personnaliser pour jouer avec des personnages qui ne sont pas dans le set. J’imagine qu’il suffit de coller au dos un code-barres découpé sur un emballage quelconque et de le configurer dans le menu du jeu.
Les petites figurines qui font office de pions sont les mêmes figurines que celles dans les jeux de plateau SD Gundam DX Game, avec les accessoires interchangeables. Seule la couleur diffère : on passe du flashy au noir.
Il y a quatre modes de jeu :
- Les deux premiers se jouent à deux ;
- Le troisième se joue à quatre ;
- Le quatrième ne se joue qu’avec les cartes, à la façon des Carddass Gaiden classiques.
Je n’ai pas accès aux règles traduites, mais j’imagine que pour les trois premiers modes de jeu, il faut que chacun des deux ou quatre joueurs choisisse une carte player et un pion. Puis, selon les résultats obtenus sur le jeu électronique, chaque joueur avance différemment sur le plateau.
La couleur que Bandai a associée à l’extension SD Gundam des Super Barcode Wars est le bleu foncé, c’est pour cela que la Barcode Machine est de cette couleur, contrairement à celle produite pour Dragon Ball, qui est blanche.
La même année, deux sets de cartes supplémentaires sortent. Le premier de ces deux sets contient trente cartes, qui prennent la suite des soixante-quatre premières et le second en contient vingt-et-une, qui reprennent une maquette qui parlera aux collectionneurs de Super Barcode Wars Dragon Ball.
Dans le premier des deux Battle Game Sets, il y a un autre plateau de jeu, des pions plus simplistes (quatre pions orange transparent sur lesquels on peut coller l’effigie des personnages des quatre cartes player du set, avec un magnifique effet prisme) et des planches de cartes prédécoupées.
C’est assez fun d’avoir ces planches de cartes prédécoupées. Je n’ai aucune idée de pourquoi Bandai a fait ça, mais c’est assez rigolo de découper ses cartes soi-même (même si on a toujours la pression de se rater) et cela nous donne l’impression d’avoir accès à un produit non finalisé avant sa sortie d’usine. Pour ce qui est des cartes, elles sont la suite directe des cartes du set de la console portable, avec une numérotation qui commence à 65. Petite différence avec le précédent set, la maquette des cartes n’est plus noire mais verte et il n’y a pas de blank cards, mais deux cartes avec un design différent. J’aime beaucoup le fait que les cartes aient ce contour vert, cela change de ce qu’on a l’habitude de voir, cette originalité est agréable.
Le deuxième Battle Game Set, quant à lui, n’offre en plus des cartes qu’un boîtier en plastique pour ranger et distributer les cartes. Lui aussi bleu foncé, il présente à l’intérieur le copyright « BANDAI 1989 MADE IN JAPAN », alors que le set est sorti en 1992. Étant donné qu’il est bien écrit « SUPER BARCODE WARS » sur le devant, c’est bien un goodie créé pour ce jeu. Cependant, d’après la page Wikipédia japonaise, le jeu Super Barcode Wars a bien été créé en 1992. Nous sommes face à un mystère comme nous les aimons.
Je suis content, j’avais suffisamment de feuillets (horizontaux pour les deux premiers sets et verticaux pour le troisième) pour ranger ces cartes en Carddass Station. L’effet rendu est très agréable. Le fait de les avoir toutes côte à côte permet de les comparer facilement. Déjà, ma carte player préférée est la Player D du deuxième set, avec le cowboy sur fond vert, qui rend très bien. Ensuite, on peut voir la différence au niveau des dos :
Les dos sont assez différents. Si ceux des deux premiers sets sont assez similaires, on peut toutefois se demander pourquoi il n’y a pas de code-barres au dos du deuxième set. C’est assez bizarre. Pour ce qui est du dernier set, j’aime beaucoup son dos, coloré, avec des informations sur le personnage présent sur le recto, vraiment très sympa.
Pour pouvoir mettre toutes les cartes en classeur, j’ai dû acheter chaque set en deux exemplaires, pour en avoir un neuf de chaque en vitrine et pour pouvoir retirer les cartes des autres. Avec les cartes du premier set, dans l’une des deux box que j’ai achetées, il y avait deux cartes étranges. Deux cartes player, Player C et Player D, avec toujours une maquette façon Carddass Gaiden, et encore un dos différent. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces cartes ne sont pas en carton comme des cartes Bandai classiques, mais en papier glacé fin avec le dos légèrement cartonné. Comme vous pouvez le voir sur les photos, les contours ne sont pas très droits. En effet, ce sont des cartes qui ont été découpées sur un livret distribué dans le Comic BonBon, le magazine partenaire de la licence Gundam à l’époque. D’autres cartes Barcode à découper provenant du même livret existent !
Il existe deux cartes limited, que j’ai la chance de posséder. Limitées à 500 exemplaires chacune, elles ont été distribuées le 20 mars 1993 dans un magasin de jouets à Shibuya. Il en existe aussi deux pour Dragon Ball.
Je possède également un autre type de cartes Super Barcode Wars, des cartes dorées. Il y en aurait apparemment trente (un premier set de vingt cartes et un second de dix). Malgré le numéro présent au dos des cartes, il semblerait que ce ne soit pas le numéro des cartes, mais le numéro de la maquette Gunpla du personnage en question. Ce sont des cartes promotionnelles distribuées en magasin en 1994.
Comme vous l’aurez compris, il reste encore quelques mystères à résoudre et quelques informations à confirmer sur les Super Barcode Wars SD Gundam, mais rassurez-vous, détective Juju est sur le coup !
À plus !
Très intéressant et instructif comme toujours 😉