Salut les Mina !

Je vous présente aujourd’hui la géniale box Superior Dragon Edition qui vient de sortir (avril 2023).

De quoi s’agit-il ? Eh bien, d’une énième réédition de Carddass d’époque.

Comment ça, encore une réédition ? Mais pourquoi alors est-ce que je dis que cette box est géniale ?

C’est ce que je vais vous expliquer !

Déjà, il ne s’agit pas d’une Complete Box. Il suffit de voir le format de la box, elle est bien plus petite que les Complete Box qui, d’habitude, sont carrées.

À l’arrière de la box, on voit la composition : quarante cartes et un livret.

Quarante cartes seulement ? Je ne peux plus le cacher plus longtemps : il s’agit d’une sélection. Pas de réédition complète ici, juste la réédition d’une poignée de cartes.

D’habitude je n’aime pas ça, mais là, je dois avoir que Bandai Namco (vu que c’est le nouveau nom de l’entreprise) a très bien fait les choses.

Une fois ouverte, la box est très simpliste : un livret et deux paquets de vingt cartes chacun.

Le livret est très sympa. Il raconte l’histoire de l’arc Sieg Zeon de SD Gundam Gaiden, arc composé des quatre premières parts des Carddass SD Gundam Gaiden. Car c’est de ça dont il s’agit : une sélection de cartes sur les quatre premières parts des Carddass Gaiden.

Les illustrations détourées des cartes sont très agréables à regarder (quand on est fan de ces personnages SD, les voir tous côte à côte ça fait quelque chose).

Dans cette sélection de quarante cartes, la répartition entre les quatre chapitres (les quatre parts d’origine) n’est pas équitable :

• Part 1 : 12 cartes
• Part 2 : 8 cartes
• Part 3 : 10 cartes
• Part 4 : 10 cartes

Bandai a conservé les dos des quatre parts en question, c’est très cool. Mais on peut noter que, comme à chaque sortie de Carddass depuis 2018, il n’y a pas d’année au dos.

On arrive enfin au concept de cette réédition : que des prismes, et toutes les cartes ont des dorures en gold stamping (des dorures qui ne sont pas imprimées, mais vraiment incrustées sur la carte). Et l’effet est vraiment incroyable. C’est trop trop trop beau.

Et ce qui est génial avec cette « réédition » (oui entre guillemets, car il ne s’agit pas d’une simple réédition), c’est que des cartes qui sont des regs à la base deviennent des prismes avec dorures (voir la photo ci-dessus, avec à gauche les cartes originales et à droite les nouvelles versions).

C’est incroyable de se dire que des personnages random, qui ne sont pas les héros ou les grands méchants, et qui pour la plupart n’ont jamais eu droit à une prisme, sont ici en prisme deluxe. Merci infiniment Bandai pour ces personnages, pour ces cartes qui, même si elles n’étaient à l’époque que de simples regs, ont touché notre cœur.

Comme vous pouvez le voir (même si les dorures sont peu lisibles en photo), la numérotation a été repensée : au lieu de reprendre les numéros d’origine, on a une numérotation propre qui va de 1 à 40. C’est parfait pour ceux qui, comme moi, ne supportent pas d’avoir des trous dans les numéros.

Et, surtout, ça permet d’avoir ce que je vous présente ci-dessous.

Trêve de suspense : la collection contient des visuels qui ne sont pas dans la série d’origine !

Sur le cas que je présente ci-dessus, c’est un visuel qui n’est pas nouveau : à l’origine, il était présent uniquement sur le display de la part 2 des Carddass SD Gundam Gaiden en 1989 (sur la photo j’ai mis la version promo des Knight Gundam Carddass Quest de 2015, mais c’est exactement le même à part le code-barres). Il a ensuite été repris en 1990 sur une Carddass Special Card, en 2015 sur une NEW de la part 2 des Knight Gundam Carddass Quest (c’est d’ailleurs la première adaptation de ce visuel avec la maquette Carddass Gaiden), et enfin en 2023 avec des dorures dans la box que je présente dans cet article.

Le visuel était également visible sur les boosters de la part 2 des Carddass Quest, ainsi que sur la booster box.

Je continue avec deux visuels qui étaient également présents dans les Knight Gundam Carddass Question : une NEW part 2 et une promo part 4.

Et on finit avec cinq visuels que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. Le premier et les deux derniers je pense qu’ils sont inédits, ils ont été créés pour cette collection. Les deux autres je pense aussi qu’ils sont inédits, mais je peux me tromper. Si vous avez déjà vu des cartes avec ces visuels, n’hésitez pas à me le signaler !

Pour terminer, je dirai qu’au niveau de la qualité du matériel, c’est très très propre. Les cartes ne sont pas aussi épaisses que les Knight Gundam Carddass Quest de 2015 et 2016, et encore moins que les Carddass Saint Paradise (qui sont exceptionnelles sur ce point), mais ce sont des prismes de très bonne facture et on reste bien au-dessus des prismes des rééditions de Carddass Dragon Ball de ces dernières années, qui sont presque en papier journal. Et les dorures sont magnifiques, incroyables, exceptionnelles, c’est vraiment très beau.

J’en profiterai donc pour rappeler que Bandai chouchoute toujours aussi bien les collectionneurs de cartes SD Gundam, contrairement à Dragon Ball, qui est traité comme la cinquième roue du carosse. Je n’ai toujours pas réussi à trouver une explication rationnelle à cette différence de traitement. Et surtout, pourquoi, trois licences différentes (Dragon Ball, Saint Seiya et SD Gundam) ont leurs cartes produites avec des matériaux de qualités différentes. Ça n’a absolument aucun sens.

J’espère que cette review vous aura plu, que si vous n’êtes pas encore dans la collection de cartes SD Gundam, ça vous aura convaincu de rejoindre le côté lumineux de la force.

À bientôt !